“If I had to choose a companion to be at the return of eternal darkness with, I’d choose you.” Harry Potter and the Cursed Child
Il faut presque 1 an d’attente pour obtenir des billets pour le 8ème opus des aventures d’Harry Potter. Et chose intéressante : l’histoire est bien pensée dès le début comme une pièce de théâtre et non une adaptation de roman. Pour avoir grandi avec les histoires d’Harry, Ron et Hermione, les retrouvailles étaient très attendues, bien qu’un peu craintes. Et quel bonheur de découvrir cette magie de l’autre côté de la Manche !
Attention, cet article contient des spoilers !
Harry Potter and the Cursed Child : la magie bien présente sur scène
L’histoire se passe des années après la bataille de Poudlard : Harry Potter, marié à Ginny Weasly, est désormais père de 3 enfants et c’est au tour du petit dernier, Albus-Severus, de prendre pour la première fois le Poudlard-Express pour commencer ses études à l’école des sorciers. Et c’est une angoisse déjà-vue : et si un Potter allait à Serpentard ? C’est qu’il est difficile d’être le fils du célèbre Harry Potter. Surtout lorsque l’on se lie d’amitié avec Scorpius, le fils de Draco Malefoy, accusé d’être le fils caché de Voldemort.
L’histoire et le texte en tant que tels sont relativement médiocres, soyons honnêtes. On a beau ce dire que ce n’est pas QUE la plume de JK Rowling, le texte prend parfois des allures de mauvaise fan fiction. En revanche, la beauté de cette pièce de théâtre réside bien dans la mise en scène et son incroyable scénographie.
Harry Potter and the Cursed Child, c’est la beauté de Poudlard et de son univers sans image de synthèse. Et c’est à couper le souffle. Les escaliers « qui n’en font qu’à leur tête » sont minimalistes mais bien présents, les portraits qui parlent toujours aussi drôles et la scène est capable de se transformer en quelques mouvements d’une gare à un cachot. C’est impressionnant et, bien que prenant des distances avec les images du film (ex : les logos de Gryffondor, Serdaigle etc. sont réinventés), les tours de magie et les illusions d’optique utilisés sont bien réels et font rêver.
L’univers d’Harry Potter réinventé
La musique et la danse prennent en outre une place prépondérante dans la pièce. Chaque mouvement est soigneusement chorégraphié et l’univers sonore contribue largement à réinventer l’univers d’Harry Potter. Peut-on imaginer Poudlard sans la musique de John Williams ? Harry Potter and the Cursed Child le prouve par l’exemple, et c’est très réussi !
L’on pourrait écrire des pages entières sur les spécificités de ce spectacle : Hermione devenue noire, Voldemort ayant désormais une descendance, Ombrage et ses chats.. Sans tout dévoiler (n’oublions pas que le hashtag associé au spectacle est #KeepTheSecrets), ce 8ème volet des aventures d’Harry Potter et ses enfants pose des questions fantastiques sur les relations parents-enfants, sur la notion de destin ou encore les souvenirs du passé. Avec plusieurs degrés de lecture possibles et une grande place laissée à l’imaginaire, Harry Potter and the Cursed Child est une pièce de théâtre complète, riche, drôle, émouvante, qui ravivera la flamme des anciens Potterheads et séduira sans aucun doute les plus jeunes. Une grande expérience !
Avis : ★★★★★
Harry Potter and the Cursed Child, à Londres, New York, Melbourne, San Francisco et Hambourg
Mes autres critiques :
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04/11/2019 at 22:54